Museumpark Orientalis

Un musée né d’un projet catholique

Créé en 1911 comme lieu de dévotion pour les fidèles ne pouvant se rendre en Terre sainte, le parc a d’abord porté le nom de Heilig Land Stichting. À l’origine purement catholique, il a progressivement élargi sa portée pour devenir un musée culturel interreligieux. Plusieurs bâtiments d’époque, dont une synagogue reconstituée et une villa gréco-romaine, sont désormais classés monuments nationaux.

Un voyage dans les trois religions abrahamiques

Le site est divisé en plusieurs zones thématiques qui représentent la vie et les croyances dans le Moyen-Orient ancien :

• Beth Juda : une reconstitution d’un village juif avec synagogue et ferme syrienne.
• Bait al-Islam : un village arabe avec mosquée, caravansérail et campement bédouin.
• Rue romaine : une rue antique avec maisons, temple de Mithra et église primitive.

Le parcours évoque les récits, les rites et les symboles des trois grandes religions monothéistes, dans un cadre naturel vallonné et boisé.

Un musée en mutation

Après avoir connu des difficultés financières dans les années 2000, le musée a été relancé en 2012 avec le soutien de partenaires publics et privés, dont le sultanat d’Oman. Il propose désormais des expositions temporaires, comme Toen God nog schreef (Quand Dieu écrivait encore), axée sur les textes sacrés.

Des événements toute l’année

Le Museumpark Orientalis est ouvert de mars à octobre, avec un événement phare en décembre : le Feest van Licht, une grande exposition de crèches et décorations de Noël. Le musée possède l’une des plus grandes collections de crèches des Pays-Bas.

Un lieu de paix et de dialogue

Au-delà de son intérêt historique, Orientalis se veut un lieu de dialogue interreligieux et de réflexion. En 2015, un sentier dédié aux lauréats du prix Nobel de la Paix a été inauguré dans le parc. Le site accueille aussi des activités pédagogiques, des débats, et des visites guidées pour les groupes scolaires ou culturels.